15.2.09

Donald Westlake e Yehudi Menuhin, lido no Magazine Littéraire...

Westlake n’a jamais connu l’angoisse de la page blanche, et s’astreignait à une grande discipline, travaillant matin et soir, « sept jours par semaine, pour ne pas perdre les détails qui me viennent en cours de rédaction ». Afin d’expliquer sa conception stakhanoviste de l’écriture, il se référait à cette interview du violoniste Yehudi Menuhin, à qui l’on demandait s’il répétait toujours. « Je répète quotidiennement, avait répondu le virtuose. Si je rate une journée de répétition, je l’entendrai dans ma musique. Si je rate deux jours, le chef d’orchestre l’entendra. Et si je rate trois jours, là, c’est le public qui l’entendra ». Aussi, Donald Westlake n’a jamais cessé de travailler, même après son opération des yeux, en 2006.

Sem comentários:

Enviar um comentário